Bien que considéré comme «nouvelle technologie », l’hologramme du fantôme de pepper a été inventé en 1862 pour un spectacle où un fantôme apparaissait sur scène. La technique utilisée pour créer cette illusion n’a que très peu évoluée depuis et même si d’autres solutions sont à privilégier pour des hologrammes de petites tailles, c’est toujours cette technique qui reste LA référence en termes d’hologrammes scéniques : Tupac, Michael Jackson, et plus récemment celui de Jean Luc Mélenchon lors de la campagne présidentielle de 2017.
Théoriquement, le principe de l’holographie de l’année 1860 est assez simple. Au moyen d’une feuille de verre, d’un éclairage spécial et en utilisant les propriétés réfléchissantes du verre, on crée l’impression ou l’illusion d’optique que des objets ou des personnes apparaissent et disparaissent. La technologie de l’époque était bien sûr rudimentaire en raison des faibles sources de lumière, comme les lampes à huile et les bougies. Les images qui apparaissaient n’étaient que faiblement reconnaissables ou très transparentes. Pour cette raison, ce sont principalement des fantômes ou d’autres phénomènes inexplicables qui ont été montrés. Cela a également conduit à l’appellation du fantôme de Pepper – d’après l’inventeur John Henry Pepper.
Aujourd’hui, la technique de Pepper consistant à éclairer un objet, qui se reflète naturellement dans la vitre ou le film, a été remplacée. Des projecteurs performants reproduisent les hologrammes animés en 3D via des miroirs ou en les projetant directement sur les vitres. Des écrans de haute qualité sont également utilisés. Les hologrammes 3D modernes ne sont devenus possibles que grâce aux immenses progrès réalisés dans la technologie des projecteurs et aux ordinateurs performants capables de générer les animations 3D.
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